Le RTM, un raid à couper le souffle !

RTM pour Raid TransMauritania.
Un raid fatbike de 310 km au départ d’Atar, sinuant pendant 6 jours à travers l’immensité de l’Adrar mauritanien en empruntant les traces les plus sauvages … Un raid d’aventuriers  puisque c’est vous qui bien souvent allez faire vos traces dans ces grands espaces !!! Vous passerez par des promontoires rocheux dominant des panoramas à couper le souffle. Sans incidence sur votre performance car ces moments là sont suivis d’une descente ;-)
Les « pilotes » en quête d’adrénaline apprécieront les pistes noires ;-) en faisant tout de même attention aux chameaux qui traversent …
Vous naviguerez à vue avec des points de contrôle et des secteurs rubalisés.  
Vous roulerez par équipe de deux pour partagez vos émotions et vous entraidez dans les moments difficiles.
Chaque concurrent pourra être accompagné (tarif accompagnant). Durant la journée l’accompagnant sera accompagné lors de balades pédestres pour découvrir les paysages si caractéristiques de l’Adrar avant de rejoindre le nouveau campement en 4x4. Les bivouacs seront communs pour tous.
Vous aurez le choix entre « le Raid », épreuve chronométrée et qui vous engage sur l’intégralité du parcours, et « la Rando », à la carte. Les plus courageux parcourront l’intégralité du parcours en prenant le temps d’admirer les décors mais ceux qui souhaitent réduire leur étape effectueront des liaisons en 4X4.
L’aventure sportive sera indissociable de l’aventure humaine. Votre semaine dans le désert mauritanien ressemblera à une longue parenthèse déconnectée (on ne trouve pas mieux en matière de digital detox) à la rencontre de la culture maure et de ses traditions. Les plaisirs du dépaysement se poursuivront après l’effort au bivouac autour du thé, d’un conte, de la recette du pain du désert cuit dans le sable, allongé la tête dans les étoiles…
Deviendrez-vous un amant du désert ?


Pourquoi et comment est né le RTM ?

C’est autour d’un thé, l’été dernier chez lui à Angers, en refaisant le monde avec son ami Mohamed Ould Boydya guide mauritanien émérite, que Yann a pris la décision : organiser un raid unique en fatbike dans l’Adrar, le Raid TransMauritania.
Le Raid a mûri pendant des années dans la tête de Yann.
Il a été professeur d’EPS au Lycée français de Nouakchott de 2004 à 2010. Le pays lui a apporté un bonheur aussi vaste que ses paysages. Il n’a cessé de l’explorer tous les week-ends, de le faire découvrir à ses enfants et aux amis qui lui rendaient visite. Il l’a quitté avec l’idée d’y revenir un jour pour joindre l’utile à l’agréable en développant un projet qui permettrait de soutenir toutes ces familles mauritaniennes qui ont été mises dans la difficulté depuis l’arrêt du tourisme.
« Cette idée de raid me trottait dans la tête depuis l’apparition des fatbikes, ces vtt équipés de pneus particulièrement gros qui leur confèrent une meilleure portance sur le sable. Alors quand Mohamed m’a confirmé que le tourisme et les vols Point Afrique reprenaient, nous avons imaginé que cet événement original pourrait attirer un autre type de touristes, sportifs et cyclistes et participer à la reprise économique de la région de l’Adrar. »

Les reconnaissances… une aventure à part entière !

A l’automne 2017 il s’est entouré d’une équipe solide de quatre copains aux compétences complémentaires, tous sportifs compétiteurs, raideurs, triathlètes et passionnés d’aventure.
Cédric, gérant du magasin Cyclexperts à Lyon, Monsieur vélos.
Guillaume, ingénieur en informatique et webmaster, Monsieur informatique.
Boydya, guide mauritanien expérimenté, Monsieur logistique.
Jérôme, reporter, réalisateur, Monsieur communication.
Et Yann, professeur d’EPS, la tête de l’organisation.
Pendant l’hiver Yann a préparé l’itinéraire sur des cartes au 200000ème et en mars tout le monde a rejoint Boydya à Atar pour des reconnaissances complètes. Pendant dix jours l’équipe a parcouru le désert à la recherche des traces les plus sauvages et des passages techniques originaux, loin des chemins empruntés par les 4X4 et les randonneurs. Le principe était de rester au maximum hors piste aussi bien dans l’erg (sable) que dans le reg (cailloux) pour tirer de cette répétition grandeur nature tous les enseignements.

Yann : « Le premier, à nos dépens nous a démontré l’efficacité incontestable du tubeless qui n’a rencontré aucun problème pendant six jours, là où les chambres à air ont crevé à onze reprises dès la première étape. La faute aux épines d’acacias qui jonchent certaines zones dans le désert. Le tubeless sera donc obligatoire. »

Cédric : « Nous ferons partir les concurrents tôt le matin pour profiter au maximum de la fraicheur relative. »

Guillaume : « Je n’avais aucune expérience du désert et j’ai appris à « lire » les dunes et le sable pour trouver le meilleur itinéraire sur un sable plus dur. »

Jérôme : « Certaines prises de vues nécessitaient de remonter une dune plusieurs fois, de s’arrêter en plein élan dans une descente engagée, ou de refaire certains passages. Je ne les ai pas épargnés pour les besoins des images. Le mérite est qu’on a prolongé le plaisir de rouler et qu’on connaît bien le parcours ;-) »

Boydya : « Dans le désert, un marcheur lambda consomme deux à trois litres d’eau par jour. Là je me suis rendu compte qu’il fallait prévoir jusqu’à huit litres d’eau par jour et par concurrent. Il faudra donc que je prenne mes dispositions  une semaine à l’avance pour répartir ces tonnes d’eau à diférents endroits du parcours. »

L’après-midi l’équipe installait le bivouac et faisait le bilan de l’étape à l’ombre d’un acacia. Les emplacements de ravitaillements et de contrôles de passages étaient validés entre deux thés, et après une courte sieste une partie d’entre eux repartait en 4X4 pour reconnaître les tronçons délicats du lendemain sous les conseils de Boydya.

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INFOS ORGA Yann LANNEZVAL & Jérôme Marcantetti


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