la sixième édition de l'Ultra Raid de la Meije a de nouveau prouvé que l'épreuve était la plus belle d'Europe. Et sans doute l'une des plus dure du continent également. Avec seulement 16 finishers sur la course reine de 110km samedi, l'URLM a confirmé qu'il fallait disposer d'une solide expérience et d'une condition physique au top pour venir à bout d'un parcours exigeant. Comme le confiait Benoit Vaxelaire, le vainqueur du 100km, alors qu'il était initialement ressenti pour une place d'honneur sur le 110km : "Pour terminer l'Elite Ultra, il faut être à 100% de ses capacités. Ce n'était pas mon cas aujourd'hui, j'ai préférer écourter.".
En tout cas, Tao Quemere peut remercier sa bonne étoile de lui avoir épargné tout incident technique, lui qui s'était rendu compte avant le départ de la course que sa jante arrière était fendue. Sa gestion de course lui a permis de s'imposer en 10H29, soit une vitesse moyenne de 11,1km/h qui témoigne de la difficulté de l'épreuve.
S'ils étaient à peine une vingtaine à venir à bout de l'Elite Ultra, ils étaient cependant près de 400 à prendre les différents départs de cette sixième édition. Et tous, qu'ils soient finishers ou non, ont profité de conditions météorologiques idéales, bien qu'un peu fraîches. Baignés de lumière, les panoramas ont de nouveau ravi les vététistes, en particulier au col du Galibier, franchi au levé du jour samedi matin. "C'était magique, on en a pris plein les yeux et pleins les jambes", évoquait Danièle Troesch, inconditionnelle de l'épreuve et deuxième du 100km derrière Céline Augueux.
Familial et conviavial, l'URLM est une grande fête du vélo de montagne ou l'échange et le partage permettent de vivre un week-end hors du temps dans un cadre somptueux. S'il se révèle exigeant, l'URLM se veut toujours plus accessible. C'est ainsi, que cette année, plusieurs randonnées et un challenge VTTAE étaient au programme. Le succès était d'ailleurs au rendez-vous puisqu'ils étaient nombreux en ce dimanche matin à prendre la direction du plateau d'Emparis pour une balade que le ciel a providentiellement épargné. Réunis autur du repas d'après course, les coureurs étaient certes moulus, mais ravis.
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