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MARATHON DES SABLES

L'impatience avant le départ

Il est à peine 6 heures du matin. A l’horizon, le soleil peine encore à éclairer le djebel Irhs où se s’est posé le premier bivouac du 28^e SULTAN MARATHON DES SABLES. Le vent qui a agité la première nuit s’est heureusement assagi. Autour du bivouac, certains courent déjà. Un décrassage de quelques minutes pour dérouiller les jambes. L’occasion aussi de se rassurer, de s’immerger dans l’ambiance.

 

TÊTE DE LA COURSE, les prétendants à la couronne

L’an dernier, pour la première fois de l’histoire, le drapeau jordanien avait flotté sur le SULTAN MARATHON DES SABLES. Toujours placé (2^e en 2008 et 2010 ; 3^e en 2009 et 2011), Salameh Al Aqra avait enfin réussi à inscrire son nom au palmarès. A nouveau au départ, le Jordanien de 42 ans entend prolonger son règne. Mais les rivaux ne manquent pas.

Sérieusement blessé dans la grande étape, le Marocain Rachid El Morabity, vainqueur en 2011, avait quitté l’édition 2012 sur une civière. L’élève des frères Ahansal revient en pleine forme bien décidé à rendre au Maroc la suprématie sur le SULTAN MARATHON DES SABLES. Les couleurs marocaines seront également défendues par Mohamad Ahansal, quatre fois vainqueur et neuf fois deuxième derrière son frère Lahcen, ou encore par Samir Akhdar ou Aziz El Akad. Côté français, Christophe Le Saux, 6^e l’an dernier et habitué des très longues courses pourrait jouer les trouble-fêtes tout comme le Portugais Carlos Gomez de Sa, surprenant quatrième en 2012. 

Dans la course féminine, la Rémoise Laurence Klein visera une quatrième victoire après ses succès de 2007, 2011 et 2012.  Sa dauphine de l’an dernier, la Marocaine Meryem Khali tentera de lui compliquer la tâche. 

Dans ces luttes au sommet, premières réponses dimanche à l’issue des 37,2km de la première étape entre le djebel Irhs et l’oued Tijekht.

Infos sur www.marathondessables.com