Raid O’bivwak, mode d’emploi !
La course d’orientation pour les nuls
Si le principe du Raid est simple au point d’assurer son succès en trente deux ans d’existence, la course d’orientation se pimente de termes parfois exotiques. Explication de texte pour mieux entrer dans la communauté.
Poste : élément du terrain que les équipes doivent trouver (falaise, rocher, carrefour, clairière, etc) sur lequel les organisateurs ont placé une balise.
Balise : cube de toile orange et blanche, montée sur un piquet métallique et portant un numéro, qui matérialise chaque poste.
Thalweg : partie de relief en creux là où s’écoulent les eaux de ruissellement.
Flanc : un thalweg est délimité par deux flancs.
Rentrant : petite forme de relief en creux et ouverte à l’aval, plus ou moins marquée. Ceux qui tracent les circuits affectionnent particulièrement cette forme de relief pour y placer des balises.
Colline : petite forme de relief en bosse.
Faire un azimut : aller d’un point à un autre en ligne droite, en se servant uniquement de la boussole.
Un exercice souvent bien plus périlleux que de suivre des mains courantes ou que de se servir de points d’appui (voir ci-après).
Points d’appui : éléments ponctuels du terrain sur lesquels on peut appuyer sa progression, car suffisamment distinctifs pour qu’on puisse les identifier (clairière,carrefour de sentiers, ruines, sommets, etc).
Mains courantes : éléments longitudinaux du terrain le long desquels on peut appuyer sa progression - chemin, haie, clôture, limite de végétation bien marquée sont des mains courantes en béton.
Ligne d’arrêt : main courante située derrière le poste convoité et qui sert en cas de dépassement du poste.
Point d’attaque : le dernier point d’appui sur l’itinéraire choisi, à partir duquel l’orienteur va se diriger vers le poste et la balise qui l’identifie.
Attaquer le poste : à partir du dernier point d’appui. La progression est alors volontairement ralentie pour bien lire autour de soi tous les éléments de terrain.